sncf | train | déraillement | relevage | wagons | - Bruno Cargnelli

ça c'est Paris! [photographies B. Cargnelli]

Le 7 juillet 2010, sept wagons d’un train travaux vide circulant sur la ligne Amiens - Tergnier déraillent à hauteur du passage à niveau (PN) 29 de Nesle (Somme). Le train roule à 100 km/h et il faut près de 400 mètres au conducteur pour le stopper. Indemne, celui-ci ne peut que constater les dégâts: son convoi s’est scindé en deux. Quatre wagons gisent sur deux voies et sont partiellement enchevêtrés au niveau du PN; trois autres se trouvent 300 mètres plus loin et l’un d’eux a perdu un essieu. Le soir même, l’équipe de relevage du technicentre de Tergnier demande le renfort de son homologue de Paris-Nord pour remettre les wagons sur les rails. L’opération nécessitera deux grues pour redresser les quatre premiers wagons. Au moyen de vérins, l’équipe de relevage de Paris-Nord prend en charge les trois restants. Vendredi 9 juillet à 2 h 00 du matin, la voie est enfin libre pour les équipes Infrastructure Maintenance et travaux, qui remplacent 400 mètres de voie avant la reprise du trafic TER le 10 juillet.

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C'était à la fin aoùt 2005, à Piémanson (Salin de Giraud, 13). L'une des plus grandes (et encore sauvage) plages de Méditerranée, au bout du delta du Rhône. Un endroit où flamands roses et autres migrateurs aiment à passer l'été, malheureusement voué à disparaître prochainement, si l'on en croit les prédictions des climatologues… Chaque année les eaux progressent et les orages soudains peuvent avoir une violence inhabituelle sous nos climats tempérés. Accrochez-vous quand le ciel noircit au sud et que le vent se lève: vous allez en prendre plein la tête! C'était justement un soir comme ceux-là. Même s'il fallait anticiper la brusque montée des eaux tenter de se mettre à l'abri et et prévoir une bonne rincée, impossible de ne pas jeter un œil à l'un des plus beaux couchers de soleil qu'il m'ait été donné d'admirer.

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Vous aimez les jeux du soleil avec les nuages, comme dans ALix (la BD “ligne claire“ de Jacques Martin) lorsque des rais de lumière viennent renforcer l'intensité d'une scène? Si en plus vous ne craignez pas le froid glacial, alors Le Crotoy en hiver est fait pour vous! Une promenade dans les dunes avec un petit concerto de Beethoven dans votre player mp3 et nul doute que vous ne douterez plus, l'espace d'un instant, que Dieu existe. Vous vous direz peut-être aussi qu'il faudrait sans doute revenir en été, si l'on est pas allergique à l'atmosphère désuettement bourgeoise style “La Baule- les pins". Mais forcément, l'été, les cieux sont moins changeants et l'ambiance prète sans doute moins à la métaphysique.

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