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presse interne
cge””industrie””””CGE (Compagnie Générale des Eaux)
bimestriel
16 pages
diffusion: 5000 exemplaires
France
langue: français
agence: l'agence

collaboration Bruno Cargnelli [1995 -> 2000]

””Canal’O mai 1999

 

Maintenance

Toujours sur le pont!

 

À l'usine de Neuilly-sur-Marne/Noisy-le Grand, trente-deux des soixante-cinq personnes présentes sur le site ont la charge de la maintenance des installations. Une tâche qui, dans le cadre de la réorganisation de la Banlieue, avec la réunion des Directions Production et Distribution, nécessite de concilier excellence technique et gestion financière rigoureuse. Les trente deux techniciens répondent ainsi aux besoins des clients internes, et se mobilisent pour apporter la meilleure qualité de service, au meilleur coût.

 

Depuis la récente réorganisation, Éric Lassee et les cinq cellules de maintenance qu'il coordonne: cellule électrique placée sous la responsabilité de Nicolas Bigot, mécanique d'exploitation managée par Roger Foret, mécanique préventive dirigée par Hervé Savatico, maintenance informatique pilotée par Claude Berthaume, sans oublier le magasin, ont la charge du bon fonctionnement des installations de pompage et d'approvisionnement de l'usine, des 8400 km de canalisations alimentant le quart nord-est de la grande couronne parisienne, et assurent la maintenance des agences. Des tâches essentielles, qui ne laissent pas de place à l'erreur.

 

Qualité certifiée, au meilleur coût

 

«Au cours du second semestre 1998, nous avons participé à différents groupe de travail avec nos "clients" de la Direction de l'exploitation, afin de trouver de nouvelles synergies et définir un budget commun réaliste par rapport objectifs affichés de maîtrise des coûts, explique Eric Lassee. Le plan d'action auquel nous avons abouti sera mis en œuvre et optimisé tout au long de l'année 1999. Cette "année-test" nous permettra de cerner les problèmes, et d'y apporter des réponses, avant d'adopter notre mode de fonctionnement définitif pour l'année 2000».

Année charnière, 1999 sera également marquée par l'audit de certification ISO 9001 qui se déroulera en juin prochain.

 

Dans ce contexte, l'harmonisation des pratiques est un objectif essentiel. «La pertinence décisions prises en matière de maintenance ne peut se juger qu'en fonction du temps insiste Éric Lassee. C'est particulièrement le cas pour la maintenance préventive, et nous avons donc décidé de mettre en place un système très complet de Gestion de Maintenance assistée par ordinateur (GMAO), afin de limiter au maximum les opérations curatives, souvent coûteuses.»

 

Maintenance "conditionnelle"

 

Concrètement, la mise en place d'un outil fiable de GMAO nécessite de consigner toute intervention, qu'il s'agisse d'opérations d'entretien régulières, ou de remplacement de pièces, afin de renseigner une base de données informatique, qui devient ainsi un support essentiel d'aide à la décision. «Jusqu'à présent, nous avions tendance à prolonger au maximum la durée de vie des appareils, sans toujours bien estimer le temps passé et le coût global de ces interventions, reprend Eric Lassee. La GMAO nous permettra de définir précisément à partir de quand le changement régulier de pièces revient finalement plus cher qu'un remplacement pur et simple des équipements».

Mais Eric Lassee et son équipe vont encore plus loin, en cherchant à développer la maintenance "conditionnelle", c'est à dire la mise en place de mesures régulières permettant d'évaluer l'usure des pièces, et de les remplacer avant qu'elles ne produisent effectivement une panne. Cela suppose, là encore, une coordination parfaite avec les différents services au moment de la conception des installations elles-mêmes. Les besoins de maintenance doivent être intégrés dès cette phase, afin d'améliorer, notamment, l'accessibilité des appareils. Sur ce point, la réflexion menée autour de la mise en service de la deuxième tranche de Méry-sur-Oise, avec la mise en place d'un coordinateur assurant l'interface avec les différents services et intégrant les besoins des utilisateurs, a été exemplaire.

 

La sécurité en tête

 

Mais cette dimension "Hi-tech" des métiers de la maintenance ne doit pas faire oublier le travail des hommes qui interviennent sur le terrain, leur savoir-faire et leur expérience. Eric Lassee n'oublie jamais que les différents métiers de ses collaborateurs les exposent à la quasi-totalité des risques industriels: installation haute et basse tension, utilisation de produits chimiques nocifs, présence de ponts roulants, d'engins imposants… Il accorde donc une attention toute particulière à la prise en compte de ces risques et à la réduction des accidents du travail. Les programmes de formation continue permettent une montée en compétence des équipes et une familiarisation avec les différentes "couches" de matériels, installés progressivement depuis la création de l'usine en 1968. Mais Eric Lassee souhaite également ouvrir l'horizon des formations, notamment par la visite d'autres installations industrielles. Un programme dont bénéficient au premier chef les jeunes apprentis accueillis au sein des différentes cellules.

 

 

Où sont les plans?

Lorsque l'on veut dépanner une installation, disposer des plans est souvent indispensable. Mais depuis la création de l'usine, en 1968, certains plans électriques ou hydrauliques ont été purement et simplement égarés. Dans le but de disposer d'une GMAO réellement efficace -c'est-à-dire aussi exhaustive que possible, Eric Lassee a donc confié à Claude Berthaume la responsabilité d'une action destinée à retrouver ou reconstituer ces plans. Edouard Monnot, le doyen de l'équipe de maintenance de l'usine s'est attelé à cette tâche. En lien avec Alain Maire et Christian Rabat, du bureau de dessin, il reconstitue ainsi patiemment ces documents indispensables.

 

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Canal’O jun 1998

 

Agence de Redon

Opération transparence.

 

Pendant l'été 1997, l'analyse de l'eau distribuée à Redon a montré une teneur en pesticides supérieure aux normes. Le problème fut rapidement maîtrisé. Mais face aux attaques de l'opposition municipale, le maire, Alain Madelin, a décidé de jouer la transparence en organisant un "forum de l'eau" le 12 juin dernier. La toute nouvelle agence de Redon y a, bien sûr, participé.

 

«Pour expliquer le problème rencontré l'année dernière, deux causes peuvent être invoquées, explique Alain Guy, le Directeur de l'Agence de Redon. La première est structurelle, et tient à l'intense activité agricole qui a fait la renommée de la Bretagne. Quant à la seconde, de nature conjoncturelle, elle est liée à des conditions météorologiques particulières». On a en effet connu en 1997 une pluviométrie exceptionnelle au moment où les agriculteurs diffusaient leurs pesticides. Résultat, ceux-ci ont été partiellement emportés par le ruissellement, amenant les exploitants à augmenter les doses habituelles. En juillet et août, la Direction départementale des affaires sanitaires et sociales (DDAS), chargée des contrôles, enregistrait, logiquement, un "pic" de la concentration en pesticides. «Compte tenu des délais administratifs, l'information a été rendue publique avec un certain retard, reprend Alain Guy. Mais, dès la publication des résultats, nous avons réagi avec l'utilisation de poudre de charbon actif à l'usine du Parradet, et la mairie a pris des mesures, telles que la distribution d'eau minérale dans les écoles, à la rentrée.»

 

Dédramatisation.

 

Des actions qui n'ont pas calmé les ardeurs de l'opposition municipale, les critiques étant assez largement relayées -et dramatisées- par la presse locale. Alain Madelin a donc décidé de jouer la transparence par le biais d'une exposition et, surtout, d'un débat public : le "forum de l'eau".

En ce 12 juin, une quarantaine de personnes attendent donc des éclaircissements de la part des représentants de la DDAS, de la Direction de l'Agriculture et de la Forêt (DDAF), de l'Agence de l'eau Loire-Bretagne, ainsi que d'Alain Guy et de son équipe. Quelque peu crispée en début de réunion, l'ambiance va se détendre au fil des interventions. Soulignant un certain "manque de coordination des services administratifs", Alain Madelin plaisante même. «En fait, si vous ne vous intéressez que peu à nous, c'est que notre eau n'est pas assez polluée!» a-t-il déclaré à M. Germain, de la DDAF, qui fut bien obligé d'en convenir dans un sourire.

Avec les questions posées par des administrés particulièrement au fait des problèmes, le forum fut également l'occasion de parler concrètement de la rénovation de l'usine du Parradet, relativement vétuste, pour laquelle deux solutions sont envisagées. Consciente de la nécessité d'une modernisation, l'équipe municipale est déjà acquise à cette idée, mais doit encore trancher sur le procédé à mettre en œuvre: simple mise en place de filtres à charbon actif, en remplacement de l'unité provisoire mise en place par la CGE, ou nanofiltration? Dans cette optique, Alain Guy a ainsi invité les membres de l'équipe municipale à visiter le Centre de recherche de Maisons-Laffite, et l'usine de Jarny, une semaine après le Forum. Quant aux 11 000 habitants de l'agglomération, ils ont été rassurés sur la qualité de leur eau, grâce aux articles parus dans la presse locale.

 

Nouvelle Agence.

Le "Forum de l'eau" fut aussi pour l'Agence de Redon, qui couvre un territoire s'étendant de la banlieue de Vannes jusqu'à l'Ouest de l'Ille-et-Vilaine, l'occasion de mieux se faire connaître et de présenter les services assurés par la CGE. Informés par la presse de la nouvelle adresse de l'Agence, suite à la réorganisation du pôle Eau de Vivendi, les Redonnais ont ainsi découvert les actions engagées pour mieux les accueillir, et les servir.