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Il mènera cette action avec l'appui marqué de la filiale brésilienne, et du groupe dans son ensemble. «Jusqu'à cette date, nous nous étions essentiellement concentrés sur le marché de l'assurance-vie et l'IARD individuelle, explique le Directeur de la filiale. À partir de 1995, nous avons cherché à construire un véritable portefeuille de compagnies industrielles, en assurance directe ou réassurance pour des risques tels que les tremblements de terre, l'incendie, ou la conception des sites de production.» Alcatel, des banques locales, Coca-Cola, Elf-Atochem, Olivetti, L'Oréal et autres Rhône-Poulenc vont rapidement comprendre l'intérêt de souscrire leurs contrats auprès d'une compagnie adossée à un groupe solide. La stratégie s'avère payante. Elle permet à la filiale des AGF de se classer, en 1998, au cinquième rang dans le pays, avec 6,6% de parts de marché, sur les talons de la quatrième compagnie Orinoco.
Réorientation stratégique
Cette réorientation s'est avérée stratégique, car après près de 10 ans de débats et de promesses, l'ouverture du marché de l'assurance Santé individuelle aux compagnies privées continue d'être repoussée. Le premier projet de la sorte date déjà de 1989, lors du premier mandat du président Chavez. Face aux dysfonctionnements nombreux de la sécurité sociale, dont pâtissent les 23 millions de Vénézuéliens avec philosophie, celui-ci s'était engagé à libéraliser le marché. Il n'eut cependant pas le temps d'entériner une telle décision avant sa destitution par le parlement.
Attendant de profiter de l'hypothétique entrée en vigueur de cette mesure -un nouveau projet est à l'étude -, Adriatica de Seguros , est d'ores et déjà, bien implantée à travers le pays. Le siège, basé à Caracas, est en lien constant avec les 10 délégations basées dans les principales villes vénézueliennes, par le biais d'un réseau informatique performant. Celui-ci permet la mise à jour des informations en temps réel, et donc un fonctionnement décentralisé.
Sur le terrain, les 380 employés d'Adriatica de Seguros sont relayés par une centaine d'agents exclusifs et près de 700 courtiers et agents non exclusifs qui distribuent ces produits. Disposant d'une bonne notoriété, la filiale réalise 1/3 de son chiffre d'affaires grâce aux assurances auto, et 22% en IARD. Dans les 50% restants, les assurances santé et vie ne représentent que 6% du CA de la compagnie en 1998… contre 29% en moyenne entre 1995 et 1997. «Cette baisse en pourcentage ne correspond pas à un recul de la filiale sur ce marché, précise Max Thiermann. Elle est le fruit de notre action ciblée auprès des entreprises, qui a considérablement augmenté notre CA , réduisant d'autant la part de l'assurance-vie qui, elle, est restée stable ou en légère diminution du fait de la crise».
Dans un pays en crise profonde, Adriatica de Seguros a réussi le double pari de croître en diversifiant ses activités, et de préparer l'avenir. Car avec des richesses minières encore inexploitées, mais aussi des paysages qui séduisent de plus en plus les touristes et voyageurs du monde entier, le Venezuela reste, au delà des problèmes actuels, un pays d'avenir.
Superficie: 917 000 km2
Capitale: Caracas, qui comme la plupart des grandes villes est située sur la côte
Population: 23 millions d'habitants
PNB 90 Mds US$
PNB/tête: 4 000 $/personne/an. C'est à dire le même niveau qu'au début des années 1970: instabilité politique et crise économique sont passées par là!
Croissance: +0,5% en 1998. 1999 devrait marquer le retour de la récession: on prévoit une croissance négative de l'ordre de -7% à -9%
Inflation: +30% en 1997. Cette année, elle devrait se situer aux alentours de +20 à +25%
Principales ressources du pays: - pétrole: exploité depuis les années 30, il représente la moitié du PNB et 2/3 des exportations du pays. - minerai de fer et bauxite - gaz naturel - hydro-électricité - tourisme
CITATIONS | "Venezuela croissance dans un pays en crise…" |
«Jusqu'à cette date, nous nous étions essentiellement concentrés sur le marché de l'assurance-vie et l'IARD individuelle,
explique le Directeur de la filiale. À partir de 1995, nous avons cherché à construire un véritable portefeuille de compagnies industrielles, en assurance directe ou
réassurance pour des risques tels que les tremblements de terre, l'incendie, ou la conception des sites de production.»
Thiermann, Max - Directeur, Adriatica de Seguros in agf magazine n° 05 - septembre 1999
«Cette baisse en pourcentage ne correspond pas à un recul de la filiale sur ce marché, précise Max Thiermann. Elle est le
fruit de notre action ciblée auprès des entreprises, qui a considérablement augmenté notre CA , réduisant d'autant la part de l'assurance-vie qui, elle, est restée stable ou
en légère diminution du fait de la crise»
Thiermann, Max - Directeur, Adriatica de Seguros in agf magazine n° 05 - septembre 1999 |